Et la soirée a commencé fort, dès 17h30, avec Christine and the Queens, une espère d’ovni musical dont vous risquez d’entendre parler très bientôt à moins que ce ne soit déjà fait… Et pour cause, ce petit bout de femme est peut-être seule sur scène avec son petit ordinateur mais pourtant, elle donne l’étrange sensation d’être plusieurs à la fois, s’accaparant ainsi parfaitement la scène avec ses petites cornes noires de cerf puis sa paire de ciseaux. Résultat, après 20 minutes de show, dévoilant une pop électro fraîche et intense, le public était déjà en ébullition !
Et il continua de l’être avec We Were Evegreen : un trio parisien, né en 2008. Les trois compères proposent une pop ludique et dansante, avec une pointe d’électro et plusieurs percussions, qui séduiront d’ailleurs les spectateurs, de plus en plus nombreux sur le Parvis de l’Hôtel de Ville.
Place à présent à Mina Tindle, (patronyme cosmopolite emprunté à Milo Tindle, personnage du film "Le Limier" de Joseph Mankiewicz, pour celles et ceux qui se poseraient la question) d’entrer dans la lumière. Certains la connaissent déjà et ont certainement déjà entendu ses douces mélodies folk, sur le net mais aussi sur scène. Considérée comme la révélation folk justement de l’année, Mina Tindle a su conquérir les oreilles et les cœurs du public en quelques notes de musique à peine et ça tombe plutôt bien puisqu’elle devra remplir la salle du Trianon le 26 novembre prochain.
Un vent de Belgique souffle à présent sur le Parvis de l’Hôtel de Ville avec la présence de Balthazar ; ce groupe déjà célèbre dans son pays natale, ayant ainsi rempoté le Prix du Meilleur Album Belge de l’année en 2010 avec leur premier disque « Applause ». Et ici, à Paris, il semblait également séduire le public frenchie grâce à un dynamisme émanant à la fois de la violoniste et du guitariste, tandis que le chanteur, visiblement plus réservé et timide, n’osait à peine regarder le public…
Place ensuite au trio déjanté des Naive New Beaters ! Et pour faire venir le soleil, de plus en plus présent sur la capitale, ce vendredi soir, le groupe n’a pas hésité à planter sur scène des palmiers gonflables… ce qui donnait un petit air exotique à leur show. Inutile de vous le dire mais le trio a régalé le public, grâce à un son pop électro entraînant, une petite danse en trio et une impeccable présence scénique, ne lâchant jamais les spectateurs !
Les Pony Pony Run Run ont donc du enchaîner, dès 21h, mais autant vous dire qu’ils avaient le public déjà dans leur poche, car, avouons-le, mais beaucoup de spectateurs sont venus pour se dandiner sur leur implacable électro rock qui n’est plus à démontrer. Autant vous dire que le public en a eu pour son grade grâce, entre autre, à leur indétrônable single « Hey You » !
La lourde tâche de clôturer cette seconde soirée du Festival Fnac Live a été confiée à la Grande Sophie. Alors, oui, elle est grande et oui, elle s’appelle Sophie, mais surtout elle sait comment captiver l’assemblée. Accompagnée de ces musiciens, elle n’a pas hésité à jouer quelques-uns de ses nouveaux titres, extraits de son dernier opus, mais aussi quelques anciens tubes comme « Du courage ». Résultat, le public chantait, dansait et était aux anges, pensant déjà à la troisième soirée du Festival Fnac Live qui se tiendra ce samedi 21 juillet, dès 17h30 avec B R OAD WAY, suivi de Rover, Alt-J, Revolver, Dominique A, Arthur H et enfin Don Rimini.
Alors à ce soir en forme et en tong !
Crédit Photos : Caroline Jolivet
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