Hier au soir quelque chose d’improbable
s’est produit à l’Olympia ; Ce à quoi vous pourriez me rétorquer que non, la
programmation de ladite salle n’annonçait aucun événement particulier le
mercredi 21 mai...
Ne vous y fiez pas, un dj set d’Ariel Wizman, précédé de
quelques concerts se sont bien tenus dans la mythique salle du 9ème arrondissement parisien. Sur la même scène, (pas
au même moment entendons-nous) Stanislas, BP Zoom et … la non moins sollicitée
Micky Green !
Oui, oui, celle-là même qui multiplie les dates depuis le
mois d'octobre et qui sera à l’affiche du Bataclan
samedi 24 mai.
Quatre registres très différents, accueillis par un public plus que motivé !
Improbable donc, cette date, de part sa programmation musicale ultra-diversifiée.
Improbable, puisque les spectateurs étaient tous invités sans réellement savoir pourquoi.
Improbable pour conclure, car la Société Générale et Universal Music se
trouvaient être à l’initiative de cette atypique soirée.
Exlication : pour le lancement de sa nouvelle carte bleue " So music ", la banque a organisé
ce concert-teasing, une idée originale lui permettant de sensibiliser
directement et sa cible, et la presse, à son nouveau produit.
Stanislas et BP Zoom ont donc donné le coup d’envoi de cette soirée.
Pour
replacer les choses dans leur contexte, rappelons que Stanislas est un jeune
artiste français, également chef d’orchestre et ami de Calogéro. De belles influences pour démarrer sa carrière d’interprète, une jolie présence pour chauffer la salle, seul avec son piano, bien qu'un répertoire peut-être un
peu trop calme pour lancer la soirée.
BP Zoom, quant à lui, est un petit groupe de rock français, composé de 4 jeunes
garçons au background déjà bien rempli. Petit ai-je dit ? Simplement du fait de l'âge de ses membres, mais grand par l’énergie qu’ils dégagent ; Des paroles parfois un peu simplistes accompagnent des mélodies qui n’en
demeurent pas moins très efficaces.
Pour clôturer cette session : Micky Green.
Impeccable dans cet exercice court puisque
malgré la notoriété qu’on lui connait, l’australienne n’en est jamais qu’à son
premier album. Sa bonne humeur et un condensé péchu de ses précédents concerts ont ainsi séduit le public.
Est finallement venu le tour d’Ariel Wizman de prendre la relève, au sein d’un Olympia transformé en
danceflor et espace privilégié pour les derniers rescapés de cette épopée musicale.
Ce mini-marathon de concerts a donc marqué le
lancement de cette nouvelle carte, qui parmi les avantages proposés,
permettra à ses utilisateurs d’assister à d'autres manifestations du genre.
Ne nous reste plus qu’à espérer qu’Universal tiennent ses promesses
et profite de cette opportunité pour produire et soutenir de nouveaux projets
artistiques.
A bon entendeur...