Max Diakok est seul sur la scène. Il est tout à la fois le chorégraphe et l'interprète de son infiniment fragile et beau J'habite une blessure sacrée. Un geste, puis deux, et la salle s'embrase au rythme de son corps.
Car c'est bel et bien le corps qui est centre de ce spectacle. Corps politique, émancipé, rageur. Corps porteur de mille messages et d'identités. Le corps de Max Diakok, explique celui-ci, est "double". Il fait dialoguer à fois son "corps réel" et son "corps imaginaire".
La danse contemporaine lui permet d'engager une réflexion forte sur le sens de son existence, réflexion qui s'enracine dans un rapport physique, intime, à soi-même, aux autres, à sa propre histoire. Accompagné par un travail sur la vidéo et une scénographie rougeoyante de Claudio Cavallari, d'une musique de Rico Toto et des lumières de Johann Chauveau, Max Diakok s'implique entièrement dans un solo époustouflant de maîtrise. À ne pas manquer !
À noter : Max Diakok sera du 4 au 8 juillet 2018 sur la scène de Gare au Théâtre dans le cadre du festival Nous n'irons pas à Avignon, puis en représentation exceptionnelle le dimanche 16 septembre 2018 à 16h30 à la Fête de l'Humanité.
Dates et Horaires
Du 4 juillet 2018 au 8 juillet 2018
Lieu
Gare au Théâtre
13 Rue Pierre Sémard
94400 Vitry sur Seine
Tarifs
tarif réduit : 10€
tarif plein : 13€
Âge recommandé
Tout public
Site officiel
www.gareautheatre.com