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· Publié le 21 novembre 2011 à 12h30
Un hommage à la poésie où Marina Tsvetaïeva y évoque les souvenirs de la Russie de son enfance.
Marina Tsvetaïeva nous parle dans ce texte d’une rencontre décisive : celle du poète Pouchkine qui la fait naître en poésie. Cette poétesse, dont le talent éclatant n’eut d’égal en intensité qu’une existence marquée au sceau de la tragédie de son pays et de son siècle, fait ici une ode à celui qui l’initia au « vers, le seul espace qu’en nous jamais ne fermera l’adieu ».
Ce texte est un hommage à la poésie, à ses pouvoirs, ses brûlures, ses quêtes secrètes. Marina Tsvetaïeva, plus qu’ailleurs, y déploie une langue riche, lyrique, pleine d’humour aussi et de grandeur d’âme. Par ce mouvement de réappropriation de l’enfance, elle témoigne de l’ambition de la poésie d’habiter véritablement le monde.
Pour accompagner cette promenade proustienne, Damien Lehman interprète au piano les musiques de Tchaïkovski, Prokofiev, Rachmaninoff, Chostakovitch, sollicitant et soutenant tour à tour les réminiscences d’un chant qu’Antonia Bosco fait sien.
Une invitation au voyage où la comédienne et mezzo nous emporte dans le mystère de l’âme slave.
Texte Marina Tsvetaïeva
Texte français traduit du russe André Markowicz aux Éditions Clémence Hiver
Mise en scène Guy Freixe
Interprétation Antonia Bosco (comédienne) et Damien Lehman (piano)
Lumières Philippe Séon
Musique Tchaïkovski, Prokofiev, Rachmaninov
Du 13 au 21 janvier 2012
Du lundi au jeudi à 19h
Vendredi à 21h
Samedi à 17h et 21h
Dimanche à 17h
Tarifs : 10 à 15 euros
Réservation : 01 42 52 09 14