Hatsune Miku, « vocaloïde » (l’équivalent déposé par la marque Yamaha de l’humanoïde pour un chanteur) en mini jupette d’écolière bleue griffée Louis Vuitton, est la star de The end, opéra contemporain entièrement virtuel. Plus visionnée sur YouTube que Lady Gaga, Hatsune Miku est l’union de plusieurs forces : des musiciens, des auteurs et metteurs en scène, vidéastes et membres d’un collectif d’architectes new-yorkais. Du 12 au 15 novembre 2013, l’héroïne de manga sera sur la scène du Châtelet pour présenter à Paris ce que signifie un opéra contemporain : un opéra sans interprète vivant.
Véritable prouesse technique mais également produit marketing, Hatsune Miku (dont le nom signifie « le premier son venu du futur ») doit sa musique à Keiichira Shibuya, musicien japonais, spécialiste de l’électro-acoustique. C’est lui qui, sur scène, interprète la musique, déguisé et habillé comme un personnage de manga, pour se fondre dans la masse. La voix, elle, est électronique.
A l’aide de quatre écrans, sept projecteurs haute définition et 50 enceintes, la magie peut opérer, et le spectateur se retrouve propulsé dans un univers entièrement virtuel et imaginé par des spécialistes de la culture japonais, bien sûr, mais aussi occidentale. Derrière ses airs de petite fille sage, ne vous méprenez pas : Hatsune Miku est une machine de guerre des arts de la scène.
Infos pratiques :
The End, au Théâtre du Châtelet, du 12 au 15 novembre 2013 à 20H.
Tarifs : de 8 à 47,50€
Réservations : 01 40 28 28 40
Dates et Horaires
Du 12 novembre 2013 au 15 novembre 2013
Lieu
Théâtre du Châtelet
1 Place du Châtelet
75001 Paris 1
Tarifs
CAT 5 : 12,5€
CAT 4 : 19,5€
CAT 3 : 27,5€
CAT 2 : 37,5€
CAT 1 : 47,5€