Les génocides, les guerres, les viols, la famine, les maladies et la haine… L’Afrique possède parfois à porter de main assez de sang pour recouvrir tout le destin de quelqu’un, et pour le marquer à jamais. Les artistes africains du moment, comme Irène Tassembédo, s’inspirent de leur continent, de leurs origines, de leurs souffrances, pour créer, et peut-être, pardonner, ou du moins, accepter. Ici, Irène Tassembédo évoque celle qu’elle appelle « Mama Africa », pour faire naître son spectacle, Le Manteau, une création du Festival International de danse de Ouagadougou.
Dedans, l’ancienne élève de l'École Mudra-Afrique de Maurice Béjart à Dakar évoquera les chemins parcourus et les larmes déversées, tout autant que le sang qui a coulé. Mais la musique et la danse peuvent-elles panser des blessures, aussi profondes soient-elles ? Comment aborder la vie et le futur quand on a vu tant de sang, ce sang représenté par une robe, d’un rouge éclatant.
La compagnie, créée en 1988, développe une approche résolument nouvelle de la danse africaine qui, selon la chorégraphe, doit à la fois s’inscrire dans le temps présent et se réinventer continuellement, tout en affirmant son ancrage dans les cultures et les traditions africaines.
Infos pratiques :
La Manteau, au Théâtre de la Tempête, le 4 novembre à 20h.
Tarif : 20€
Réservations : 01 43 28 36 36
Dates et Horaires
Le 4 novembre 2014
À 20h
Lieu
Théâtre de La tempete
Route du champ de Manoeuvre
75012 Paris 12
Tarifs
Tarif Unique : 20€