En 1850, l'auteur américain Nathaniel Hawthorne publie La lettre écarlate, un roman dans lequel il conte la vie d'une jeune femme, Hester Prynne, condamnée à porter sur la poitrine la lettre A, une lettre signifiant son adultère, un acte hautement condamné par la société puritaine de l'époque. Elle endure seule le supplice car elle refuse de dire avec qui elle a commis l'infamie. De retour d'une longue absence, son mari légitime, découvrant les accusations qui pèsent sur sa femme, décide de retrouver le coupable et de le punir, de la même manière qu'Hester.
L'artiste espagnole Angélica Liddell pousse toujours ses créations jusqu'à l'extrême, explorant ses névroses et ses stigmates avec force. Elle ne trouve de limite ni dans le danger ni dans le dégoût, au contraire, son art est féroce, entier, miroir de ses questionnements les plus sombres. Comme Sidney Olcott, Wim Wenders, Hugo Pratt ou les scénaristes de la série Nip/Tuck ou de Mentalist, elle s'est inspirée de ce roman très critique envers le puritanisme américain de Nathaniel Hawthorne pour créer un spectacle, The Scarlett Letter. Présenté en janvier au Théâtre de la Colline, il questionne la culpabilité du premier homme et les mauvaises consciences.
Infos pratiques :
The Scarlett Letter, au Théâtre de la Colline, du 10 au 26 janvier 2019.
Du mercredi au samedi à 20h30, le mardi à 19h30 et le dimanche à 15h30
Tarifs : de 8 à 30,50€
Réservations : 01 44 62 52 52
Dates et Horaires
Du 10 janvier 2019 au 26 janvier 2019
Lieu
Théâtre National de la Colline
15/17 rue Malte Brun
75020 Paris 20