Au début des années 90, dans les clubs branchés de Paris ou de New-York, on faisait la queue devant le physio, fringues courtes, moulantes, boas à plumes et potes drag-queens, tout était bon pour entrer et se trémousser sur le nouveau son de killer du moment. De dehors, on entendait déjà les basses. Le style ? Une sorte de disco pétasse à faire smurfer un arthritique, un groove pesant, implacable et complètement progressif, de la House pure en quelque sorte, qui fait monter la sauce jusqu’à extase prolongée sur les podiums.
Ce son là, c’était déjà celui d’Armand Van Helden, DJ américain mais totalement européanisé par une vie no
made passée derrière les platines.
Et mixer, remixer, ça le connaît ! Il l’a fait pour Dee-Lite, Janet Jackson, les Daft Punk, les Stones, Faithless, Deep Forest, New Order et Tori Amos dont il a fait un tube de son Professional Widow.
Le « Witch Doctor » des dance floors sort désormais ses propres albums, comme « Move It to the Left » et des compilations de ses singles.
En parlant de single, qui ne se souvient pas du monstrueux The Funk Phenomena sorti en 2003, un tube interplanétaire qui ferait même danser des les plus grabataires et les plus réfractaires d’entre nous ?
En 2005 sort l’album Nympho. Même si cet album reste avant tout un disque house, avec tous les éléments qui vont avec - les samples en boucle et la puissante ligne de basse omniprésente sur My, My, My ou Into Your Eyes , Armand Van Helden ajoute une dose de rock à ses compositions, un exercice auquel il s’était déjà frotté avec succès.
Son dernier album «Getthoblaster» sorti en avril 2007 a été très bien accueilli par la critique et le premier single qui en est extrait «I want your soul» fait un malheur dans les charts et les clubs du monde entier.
A partir de 23:30.
