A ce jour, la région Ile-de-France est la plus sévèrement touchée par l'épidémie de coronavirus. On compte, selon les chiffres communiqués le 4 avril, 1791 décès dans les hôpitaux de la région. 551 nouveaux patients ont été hospitalisés, portant leur nombre total à 10 824. Actuellement, 2375 personnes sont en réanimation.
Pour faire face à la situation et lutter contre la propagation du coronavirus, on a appris que six centres dits de "desserrement" ont ouvert dans la région Ile-de-France. Ces nouveaux centres accueillent des malades infectés par le virus, en situation de grande précarité, mais ne nécessitant pas d'hospitalisation.
Pour pouvoir accéder à ces centres, les patients doivent auparavant avoir été examinés par un médecin qui les redirige ensuite vers l’un de ces six centres de "desserrement". Comme le souligne France Bleu, les malades arrivent avec leur propre traitement. Une fois sur place, des examens sont réalisés par le personnel qui, pour chaque nouveau patient, évalue le niveau de la douleur, prend la tension, ainsi que la température et la saturation en oxygène, deux fois par jour.
Le confinement se veut strict avec une prise des repas quotidiens servis dans la chambre individuelle de chaque résident.
Ces centres de "desserrement" accueillent essentiellement des demandeurs d'asile. "On en mettra en place autant que nécessaire", a indiqué Luc Ginot, directeur de la santé publique à l'Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, à France Bleu.
D’après l'ARS, ces structures "soulagent les hôpitaux et les centres d'hébergements" et agissent comme "substituts au confinement à domicile" pour celles et ceux qui n'en ont pas. Le 2 avril dernier, le ministre du Logement Julien Denormandie a précisé que la France comptait à ce jour 59 de ces structures sur le territoire. 20 centres supplémentaires devraient ouvrir prochainement.