A cette période de l’année, les horticulteurs et les jardineries font habituellement le bonheur et la joie des très nombreux français qui ont la chance de disposer d’un petit espace vert chez eux. Mais jusqu’ici, en raison de la crise sanitaire en France et des mesures de confinement, la vente de plants potagers n’était pas autorisée. Mais ça, c’était encore valable avant la prise de parole d’Agnès Pannier-Runacher devant le Sénat. Le 1er avril dernier, la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des finances a en effet reconnu que "la vente de semences et de plants potagers est considérée comme un achat de première nécessité", autorisant ainsi désormais la vente de graines, bulbes, plantes aromatiques et plants, à vocation alimentaire.
Grâce à des dérogations préfectorales, les jardineries et pépiniéristes peuvent rouvrir leurs portes, pendant toute la durée du confinement, mais sous certaines conditions. Ainsi, les points de vente concernés peuvent uniquement vendre des arbres fruitiers, ou des plants de légumes pour le potager. La vente de plants d’ornement n'est pas autorisée.
Les réouvertures sont donc limitées dans les départements, par exemple, aux marchés autorisés, aux dispositifs de retrait de commande ou de livraison à domicile, ou encore à la vente directe sur le lien de production, avec une éventuelle prise de rendez-vous.