C'est un scénario que tout le monde redoutait ! La crise liée au coronavirus n'a pas finit de sévir dans le monde entier et en France. Ses conséquences sur l'économie ont été immédiates. La majorité des secteurs est touchée car beaucoup de professionnels ont dû fermer lors de la mise en place du confinement. D'ailleurs, tous les commerces ne sont pas toujours pas autorisés à rouvrir après la levée du confinement. Une situation qui pèse lourd sur la santé de l'économie. C'est ce que montre les chiffres dévoilés ce matin par la DARES (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) dans un rapport concernant le mois de mars 2020, moment auquel à débuté le confinement.
Ainsi, sur ce seul mois, il résulte que le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité professionnelle) en France a enregistré sa plus forte hausse depuis le début de la série en 1996. Cela représente une augmentation d'environ 246 000 personnes en plus, soit +7,1% au mois de mars. On compte donc désormais plus de 3 700 000 demandeurs d'emplois dans la catégorie A. Toute série confondue (A,B et C), on enregistre ainsi un regain du nombre d'inscriptions à Pôle Emploi pour arriver à un total de 177 500 personnes en plus, soit +3,1%.
La raison de ce phénomène paraît évidente pour tous. La DARES explique que cette augmentation considérable est la cause d'une très forte baisse des embauches (-29%) dans un contexte où le pays affronte actuellement la pandémie du Covid-19."Les entrées pour fins de mission d'intérim et fins de contrats courts sont en hausse, la mise en place du confinement ayant conduit à des non-renouvellements ainsi qu'à de moindres nouvelles embauches de courte durée" ajoute le service de statistique du gouvernement.
Un constat alarmant pour l'économie du pays. L'année 2019 s'était terminée sur un bonne note avec une baisse du nombre de demandeurs d'emploi sans activité (-3,3 %). Une bonne nouvelle pour l'Etat qui avait pour objectif d'atteindre un niveau de chômage à 7% à la fin du quinquennat. Un objectif qui semble désormais hors d'atteinte puisque la France se retrouve dans le même temps avec 10 millions de travailleurs du secteur privé au chômage partiel.