Nouvelle disparition dans le paysage urbain à Paris : les trottinettes et vélos électriques JUMP. Pas de panique, on va tout vous expliquer. Le week-end du 13 au 14 juin, l'opérateur JUMP, filiale du géant américain Uber, a retiré presque l'ensemble de sa flotte de vélos et trottinettes électriques des rues de Paris.
Seulement quelques engins apparaissent désormais sur l'application, alors même qu'aucune annonce officielle n'a été encore faite par la compagnie. Avant le 13 juin, l'entreprise rachetée par Uber en 2018 comptait environ 5000 vélos électriques et au moins 400 trottinettes en libre-service. Et Jump avait même réussit à séduire bon nombre de Parisiens, puisque chaque appareil était utilisé en moyenne 4 à 5 fois dans la même journée selon Fluctuo, une entreprise experte dans l'observation de ce marché.
Comme de nombreux autres secteurs, la crise due au coronavirus a fragilisé le secteur des "micromobilités", en premier lieu les acteurs qui devaient s'imposer face à une concurrence féroce. Vélib, Mobike pour les vélos, Bird et Lime pour les trottinettes, le jeu des chaises musicales semble s'être accéléré avec la pandémie. Si Uber a annoncé la réduction de ses effectifs d'environ un quart à la sortie du confinement, le géant de la mobilité qui tente de diversifier ses activités a déjà arrangé une solution : c'est Lime, le rival des trottinettes, qui devrait acquérir Jump.
Une décision qui vient d'en haut, puisque ce sont les actionnaires -en particulier Alphabet, le groupe Google- qui sont à l'origine de la manœuvre. Dans d'autres villes, aux Etats-Unis ou ailleurs en Europe, Jump entame sa disparition. À Paris, cette nouvelle laisse le champ totalement libre aux Vélib', qui reste le seul service de vélos partagés encore accessibles. Pour le moment !