Pendant la crise sanitaire et le confinement, les français ont eu tendance à mettre de côté leur santé. Le Ministère de la Santé avait d'ailleurs rappelé à ce propos qu'il ne fallait pas oublier de consulter son médecin même pendant l'épidémie. Cette fois c'est la Haute autorité de Santé qui appelle à reprendre d'urgence les vaccinations.
Selon l'Agence du médicament (ANSM) et l'Assurance maladie, il y a "eu un effondrement de la consommation sur toute la période initiale du confinement de -35% à -71% pour les vaccins". Le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la poliomyélite,... beaucoup de maladies bénéficient d'un vaccin pourtant 44 000 nourrissons âgés de 3 à 18 mois auraient manqué ces vaccins.
Des chiffres qui pointe du doigt le retard en terme de vaccinations depuis la crise sanitaire. Et si la Haute autorité de Santé appelle à ce que les vaccinations reprennent, c'est parce que ce retard pourrait avoir des conséquences sur d'autres maladies déjà éradiquées comme la rougeole qui pourrait ressurgir par exemple.
Au total, selon le dernier rapport d'Epi-phare, les vaccins non réalisés pendant le confinement concernent donc 90.000 personnes de tous âges. Un rappel qui concerne particulièrement les personnes vulnérables et les nourrissons, plus fragiles face à l'épidémie de coronavirus.