Rendu à Montpellier pour discuter de sa politique policière, Emmanuel Macron a évoqué plusieurs sujets, et notamment les caméras-piétons qu'il avait annoncé en juillet 2020. Si en juillet dernier, le président de la République avait réagi aux accusation de contrôles au faciès par les forces de l'ordre, cette fois-ci, il est question de "mieux protéger" les policiers, mais surtout de "surveiller, traiter la délinquance, et la prévenir".
Ces derniers temps, les policiers font face à une recrudescences des violences urbaines, avec des actes de caillassage et de malveillance, ce à quoi le président répond par la détermination : "On va s'en donner les moyens, on va vous donner les moyens, parce que c'est ce que l'on vous doit".
Le président de la République avait annoncé la généralisation des caméras-piétons, d'ici "la fin du quinquennat", pour tous les policiers. "Cela fait trop longtemps qu'on parle de cela", avait confié Emmanuel Macron au sujet des accusations de contrôles au faciès par les forces de l'ordre face à Léa Salamé. "Nous allons tout reprendre et généraliser avant la fin du quinquennat les caméras-piétons, qui permettent sur ces sujets comme sur celui des modes opératoires de rétablir la confiance entre la population et la police, (...) de retracer la vérité des faits" avait-t-il expliqué avant d’ajouter "Je ferai tout pour protéger les Françaises et les Français".
On rappelle que les caméras-piétonssont ces fameuses caméras portatives fixées sur les policiers ou gendarmes lors de leur service.