Dernières informations : À 13h50, le Parquet national antiterroriste s'est saisi du dossier et ouvre une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
L'un des suspects arrêtés aurait reconnu les faits à 17h10. L'homme, âgé de 18 ans est d'origine pakistanaise et serait arrivé en France il y a 3 ans en tant que "mineur isolé".
Le colocataire du principal suspect a été interpellé à Cergy et est depuis en garde à vue.
5 autres interpellations ont été effectuées au domicile du principal suspect à Pantin.
Le suspect a confirmé, ce samedi 26 septembre 2020, qu'il pensait bien s'attaquer à des journalistes de Charlie Hebdo
Une attaque au couteau a fait deux blessés ce vendredi 25 septembre 2020 aux alentours de midi, dans le 11e arrondissement de Paris, près des anciens locaux de Charlie Hebdo.
Le Premier ministre était en pleine présentation en Seine Saint-Denis quand il a appris la nouvelle, et a dû quitter sa conférence pour se rendre en urgence place Beauvau. Il en appelle les Parisiens à la plus grande prudence. Il s'est rendu sur place à 15h et a pris la parole :
De son côté, le maire du secteur Paris Centre a annoncé que « des milliers d’élèves » ont été « confinés » par précaution de midi à 15h.
Les blessés sont deux collaborateurs de Premières Lignes, la société de production de Cash Investigation. Élise Lucet a confirmé cela : "Deux de nos collaborateurs sont blessés, un homme et une femme, blessés par un homme dans la rue devant les anciens locaux de Charlie Hebdo." Et précise qu'un des salariés de la société "a vu cet homme courir avec une lame de boucher ou une machette après un collaborateur blessé".
Une deuxième personne avait été placée en garde à vu dans l'après-midi, mais selon les éléments de l'enquête il s'agirait d'un témoin qui a poursuivi le principal suspect avant d'être menacé. Il a été relaxé dans la nuit de vendredi à samedi.
Cette attaque a eu lieu à côté de la rue Nicolas Appert, où se trouvaient les locaux du journal, en plein procès Charlie Hebdo. Quelques heures auparavant, Charlie Hebdo était de nouveau menacé avec un colis suspect.