Roselyne Bachelot se prépare à combattre les violences sexistes et le harcèlement dans la culture. Du moins, elle s'y engage ce lundi 26 octobre 2020 au micro de BFMTV : "ce que je veux, c'est combattre les violences sexuelles, sexistes et harcelantes dans tous les établissements dont j'ai la responsabilité", avant de promettre qu'elle communiquera "dans quelques semaines les actions que je souhaite mener dans ce domaine". Pour l'heure, aucun détail concret n'a été transmis par la ministre de la Culture.
Aussi, Roselyne Bachelot était interrogée à ce sujet suite aux déclarations de Maïwenn publiées la semaine dernière dans Paris Match. La réalisatrice a créé la polémique en s'indignant des récentes déclarations des militantes féministes : "c'est fou ce qu'elles peuvent dire comme conneries ces derniers temps". Sans revenir sur ces propos, la ministre de la Culture a dirigé sa diatribe contre le César de meilleur réalisateur attribué à Roman Polanski, pourtant accusé de viol. "L'association des César aurait dû sans doute éviter ce genre de difficulté", a-t-elle affirmé.
Pour définitivement relancer tant bien que mal la polémique qui date de plusieurs mois, Roselyne Bachelot a même affirmé qu'elle se serait "évidemment levée" si elle y était allée "en tant que ministre de la Culture". Une affirmation qui ne fait "pas de doute" d'après elle. En ce sens, on imagine des mesures de protection ou d'interdiction, voire même de censure, à l'encontre des personnes responsables de violences sexistes, sexuelles ou de harcèlement.
