Comme prévu, la deuxième vague de l'épidémie de coronavirus aura bel et bien frappé la France en automne. Le pays n'aura par ailleurs finalement pas échappé à un reconfinement. Du côté des hôpitaux, en première ligne face à la pandémie depuis mars, tout s'accélère.
Le taux d'occupation par des patients covid en service de réanimation continue de grimper, et atteint même 80% en Île-de-France. Des opérations sont déprogrammées afin de pouvoir gérer au mieux l'afflux de patients covid dans une période où les hôpitaux doivent à la fois faire face aux pathologies hivernales et aux cas de coronavirus.
La première vague avait mis en lumière les lacunes des services de santé publique plus que d'ordinaire. Entre les rémunérations trop faibles, le manque de matériel et le rythme effréné, ces problématiques pas si nouvelles ont été renforcées par la pandémie. Alors pris à partie, le gouvernement s'est donc lancé dans un plan de revalorisation de l'hôpital public : le Ségur de la Santé.
Dans le cadre de ce projet, la rémunération des gardes effectuées par les internes en médecine est augmentée de 25% dès ce dimanche 1er novembre. Jusque là les gardes nocturnes étaient rémunérées 119€ brut en semaine et 130€ en week-end et jour férié. Désormais ces montants passent respectivement à 149€ et 163€ brut.