Orange et Bouygues Telecom sont sur le qui-vive : ils ont annoncé des offres 5G en octobre, et Fabienne Dulac, PDG d’Orange France, a encore affirmé que le déploiement de la 5G « ne sera pas remis en cause » par le retour du confinement.
Après des mois de test sur plusieurs villes de France, la 5G va pouvoir être officiellement déployée dès le 18 novembre 2020, avec de nouvelles antennes ou une mise à jour des antennes existantes. Mais, si le déploiement pouvait être rapide en ce qui concerne les antennes existantes, une procédure devrait retarder l’arrivée de la 5G en France. Oui, car les opérateurs doivent attendre la validation de l’ANFR (Agence nationale des fréquences) puis présenter un dossier d’information aux maires des villes concernées, à la demande du gouvernement.
Par ailleurs, l’Arcep a annoncé la création d’un Observatoire de la 5G, qui permettra à tous de connaitre les emplacements des antennes 5G par région, ainsi que les emplacements que « les opérateurs prévoient de mettre en service dans les trois mois, en distinguant la technologie disponible » et les emplacements pour lesquels une demande d’autorisation d’urbanisme a été déposée.
Chaque opérateur devra ainsi implanter 3 000 nouveaux pylônes d’ici à 2022, puis atteindre 8 000 en 2024 et enfin 10 500 en 2025. Des déploiements devront également être mis en œuvre spécifiquement « dans les zones non urbaines », tandis que « tous les sites devront fournir un service de type 5G » à partir de 2030.