La Société Générale n'échappe pas à la crise économique et sanitaire. Depuis l'application des premières mesures de confinement en raison de la pandémie du Covid-19, tous les secteurs d'activité à quelques exceptions près sont durement touchés. Ce lundi 9 novembre 2020, la direction de la Société Générale publie un communiqué annonçant la suppression nette de 640 postes en France, sans départs contraints.
Concrètement, ces licenciements doivent permettre d'améliorer la rentabilité des activités de marché de sa banque de financement et d'investissement. Objectif d'économie : 450 milliards d'euros de réduction de coûts, à l'horizon 2022-2023. Une prévision d'épargne précise, annoncée en août 2020 par la direction, qui n'avait pas encore été matérialisée par une décision formelle en matière de suppression de postes.
Au total, la banque Société Générale compte quelque 138 000 collaborateurs à travers le monde, dont 40 000 en France. Mais alors, comment expliquer de telles coupes dans ses effectifs ? Du côté de la banque, on justifie cette décision par le climat économique lié à l'épidémie du Covid-19. Comme la grande majorité des autres entreprises du secteur de la banque, les taux extrêmement bas et les effets de la crise sanitaire se font ressentir. Rien qu'au premier semestre, la SG enregistrait une perte nette de 1,6 milliard d'euros, avant de rebondir au troisième semestre 2020 par un bénéfice net de 862 millions d'euros.