Airbus : l'Etat pourrait sauver jusqu'à 2000 postes grâce aux aides

Par · Publié le 1er juillet 2020 à 14h01
L'AFP dévoile ce mardi 30 juin que le constructeur aérien Airbus, en difficulté depuis le début de l'épidémie de coronavirus, s'apprête à supprimer 15 000 postes à travers le monde. Au moins un tiers d'entre eux devraient disparaître en France. Le secrétaire d'Etat aux Transports espère sauver jusqu'à 2000 emplois grâce aux dispositifs d'aides.

Coupe drastique dans les effectifs en prévision chez Airbus. Le constructeur aérien Airbus a annoncé un plan de restructuration massif qui engendre la suppression d'au moins 15 000 postes à travers le monde, dont 5 000 postes en France. Une information révélée par La Tribune et confirmée par l'AFP ce mardi 30 juin. 

Interrogé à ce sujet sur BFM TV mercredi 1er juillet au matin, le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari s'est empressé d'atténuer le bilan alarmant avancé par le groupe européen. D'après lui, "si vous mettez en place l'activité partielle, vous sauvez 1500 emplois, et vous en sauvez 500 de plus en développant l'avion bas carbone", a-t-il affirmé au micro de la matinale.

De manière générale, l'exécutif entend limiter le plus possible les "licenciements secs", et devrait inciter Airbus à prioriser les plans de départs volontaires. Pour l'heure, le secrétaire d'État a affirmé qu'il était trop tôt pour indiquer les fermetures éventuelles de sites.

Aussi, l'avionneur européen a dû depuis le début de la crise sanitaire prendre des mesures drastiques pour survivre : réduire de plus d'un tiers ses cadences de production, et désormais réduire ce qui représente 10% de ses effectifs à l'international. Le constructeur dont le siège se trouve à Toulouse doit faire son annonce aux syndicats ce mardi 30 juin après-midi. 

Pour l'heure, l'entreprise d'aéronautique n'a pas fait de commentaire suite aux interrogations de l'AFP. Quelques semaines après l'annonce du plan de soutien massif à destination du secteur en France, alors même qu'Air France a d'ores et déjà planifié la suppression de 7500 postes dans l'Hexagone, cette nouvelle vient confirmer les peurs d'un chômage massif imminent. Le gouvernement appelle de son côté à "limiter au maximum les suppressions d'emplois". Pas sûr qu'il se fasse entendre. 

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