Alors que la stratégie du Japon pour lutter contre la pandémie de Coronavirus semblait, jusqu’ici, plutôt efficace, le pays est passé en « alerte maximale » ce jeudi 19 novembre. Un nombre record de nouvelles contaminations a été enregistré le 18 novembre avec plus de 2 000 nouvelles contaminations en 24h, dont près de 500 dans la capitale à Tokyo.
Malgré le déclenchement de cette « alerte maximale », le gouvernement du Premier ministre Yoshihide Suga n’a pas choisi, pour le moment, d’instaurer de nouvelles restrictions sanitaires. Mais la situation pourrait évoluer dans les jours à venir.
« Je demande au peuple japonais de prendre systématiquement des mesures comme le port du masque », a toutefois demandé Yoshihide Suga, en estimant qu’il était également souhaitable de le porter lors des conversations au restaurant.
Par ailleurs, limiter le nombre de personnes à quatre autour d’une même table au restaurant serait une mesure envisagée. Le Premier ministre japonais a également indiqué qu’il comptait soutenir les préfectures qui appelleraient les commerces à fermer plus tôt.
On rappelle que le Japon n’a jamais rendu obligatoires les mesures adoptées lors de la crise sanitaire. Le pays préfère miser sur la responsabilité de la population, souvent très respectueuse des règles.
Jusqu’ici, l’Archipel n'a pas non plus mis en place des tests à grande échelle, contrairement à la France. Lorsqu'un cas est détecté, le pays préfère chercher l'origine de la contamination afin de traquer les « super-contaminateurs ». Une méthode qui semble avoir fait ses preuves jusqu’à maintenant. Avec environ 126,5 millions d’habitants, le Japon recense à ce jour un total de 121 000 cas de Covid, dont 1 900 décès.
