"Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos libertés". Tel est le message martelé par la coordination #StopLoiSécuritéGlobale, qui appelle à une nouvelle mobilisation contre les projets de loi "sécurité globale" et "séparatismes". Les manifestations sont prévues les samedi 16 janvier 2021 et samedi 30 janvier 2021 à Paris comme dans le reste de la France.
En 2021, les opposants aux lois jugées "liberticides" promulguées par le gouvernement reprennent le chemin des Marches des Libertés. Une première mobilisation est prévue le samedi 16 janvier 2021 "partout en France". Un autre "grand rassemblement" doit se tenir le samedi 30 janvier 2021 à Paris. Comme le souligne le communiqué du collectif, "cette dernière date mêlera les voix des journalistes, documentaristes, réalisateur-trices, victimes et familles de victimes de violences policières, associations de droits humains et artistes solidaires du combat contre les lois liberticides".
Côté revendications, la coordination #StopLoiSécuritéGlobale appuie les mêmes arguments qu'au moment des premières manifestations "de très grande ampleur (500 000 manifestant-e-s en France le 28 novembre)" souligne son communiqué. "Nous appuierons les actions qui ont pour objectif le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi dite "sécurité globale", le retrait du Schéma national du maintien de l'ordre et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l'information" peut-on lire dans leur communiqué.
Aussi, ses représentants affirment que "ni la commission Delarue sur les rapports entre journalistes et forces de l'ordre ni le "Beauvau de la sécurité" ne sauront nous détourner de notre objectif". Ils annoncent par la même occasion que "Emmanuel Macron n'a toujours pas répondu à notre demande de rendez-vous adressée par courrier et publiée sous la forme d'une lettre ouverte le 14 décembre 2020".
Pour l'heure, aucun lieu précis de rassemblement n'a été communiqué par les organisateurs, et la préfecture n'a pas encore reçu de demande de manifestation sur la voie publique. Entre temps, le Conseil d'État a validé les décrets autorisant les forces de l'ordre à ficher les "opinions politiques" et les "convictions philosophiques et religieuses" ainsi que "l'appartenance syndicale" des personnes suspectées d'atteindre à la "sûreté de l'État".
Le Conseil d'État autorise l'élargissement des fichiers de renseignements
Le gouvernement avait déposé le 4 décembre dernier trois recours concernant le fichage des opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé, avec l'intention d'assurer ainsi la [Lire la suite]
Dates et Horaires
À partir du 16 janvier 2021