Le syndicat des médecins généralistes exige la démission de Jérôme Salomon

Par · Publié le 9 mars 2021 à 14h27
Dans un communiqué publié ce lundi 8 mars 2021, MG France, le syndicat des médecins généralistes, réclame la démission du directeur général de la Santé, le professeur Jérôme Salomon. Les médecins se plaignent d'avoir reçu un mail indiquant que les pharmacies étaient prioritaires pour la commande de doses du vaccin AstraZeneca

Selon les médecins généralistes, Jérôme Salomon prend une "décision invraisemblable". Ce lundi 8 mars 2021, MG France, principal syndicat des médecins généralistes français, a publié un communiqué exigeant la démission du directeur général de la Santé, le professeur Jérôme Salomon, habitué des points presse sur la situation de l'épidémie. 

Mais alors pourquoi  les médecins généralistes réclament-ils la démission de Jérôme Salomon ? À l'origine du conflit ouvert entre le syndicat et le professeur, un message de la direction générale de la Santé. Un mail adressé à tous les médecins généralistes français, qui précisait que les pharmacies étaient prioritaires (au moins cette semaine) pour recevoir la commande de doses du vaccin AstraZeneca. Par conséquent, cette décision de la DGS oblige les médecins généralistes à annuler des rendez-vous déjà pris avec leurs patients, étant donné que l'accès au vaccin leur est toujours proscrit.

Concrètement, l'équipe de Jérôme Salomon y précise son message. "À noter que, pour la semaine du 8 mars, la commande ne sera ouverte que pour les besoins propres des officines, il ne sera pas possible de prendre des commandes pour les médecins compte tenu du nombre de doses livrées par AstraZeneca (environ 28 000 flacons disponibles à la commande) », souligne le communiqué. Une décision jugée "invraisemblable" par les représentants de MG France, puisque Jérôme Salomon "estime nécessaire de détourner les doses prévues pour les généralistes vers les pharmacies". 

Seule contrepartie pour les médecins généralistes : avoir un hommage de la part du directeur de la DGS, qui salue dans le communiqué l'investissement des médecins, qui auraient vacciner "200 000 personnes en cinq jours", précise le communiqué. 

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