Après l'Irlande, le Danemark, l'Islande ou encore la Norvège, la France pourrait-elle suspendre la vaccination avec les doses d'AstraZeneca ? Alors qu'Olivier Véran n'envisage pas pour le moment de stopper les injections en France, les pompiers des Bouches-du-Rhône, eux, n'ont pas attendu une autorisation.
Et pour cause : ces derniers ont annoncé ce lundi 15 mars, à travers la voix du colonel Grégory Allione, directeur du SDIS 13 et président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, "suspendre jusqu'à nouvel ordre" les injections du produit suédo-britannique sur ses hommes après que l'un d'eux, situé à Arles, ait déclaré des "effets indésirables sévères", à savoir une arythmie cardiaque, 48h après que le vaccin ait été administré. Et de préciser que celui-ci, vacciné depuis le 8 mars, va "beaucoup mieux".
"Nous allons rechercher des solutions pour être approvisionnés avec d'autres vaccins pour poursuivre la campagne de vaccination de nos agents", a ainsi expliqué le colonel, qui ne renonce pas à la vaccination de ses hommes pour autant. Comme nous le rappellent nos confrères de LCI, "la part de recevants ayant contracté des effets secondaires est de 0,66% pour le vaccin AstraZeneca, contre 0,19% pour le Pifzer". Des enquêtes sont toujours en cours pour déterminer si le vaccin est bel et bien responsable de ces effets.
