Le gouvernement va-t-il opter pour un déconfinement « territorialisé » ? Pour l’heure, la question reste en suspens, mais le ministre de la Santé s’est dit favorable à une levée des restrictions et des mesures de freinage « territoire par territoire ».
« Je suis ouvert à l’idée d’une approche territoire par territoire dans la levée des mesures de freinage, comme j’y étais favorable lors de leur mise en place », a déclaré Olivier Véran dans un entretien accordé à nos confrères du Télégramme le 19 avril 2021. « Lorsqu'on envisage de lever un certain nombre de contraintes, il faut regarder la situation épidémique dans chaque territoire, la situation hospitalière et, de façon générale, le niveau de saturation des hôpitaux en France » a-t-il ajouté.
En effet, le taux d’incidence est loin d'être identique partout. Alors qu’il atteint les 665,7 en Seine-Saint-Denis, il est seulement de 88,7 dans le Finistère, et de 108,2 dans les Pyrénées-Atlantiques.
Mais "depuis cinq jours, nous amorçons une décroissance de l’épidémie" a affirmé le ministre dans les colonnes du Télégramme, avant d’admettre que les contaminations restent à un niveau élevé. "Nous sommes toujours à un niveau très élevé de l’épidémie et la descente n’est pas encore suffisamment rapide et tranchée. Il nous faut continuer nos efforts".
Toujours dans cette interview au Télégramme, le ministre de la Santé a indiqué qu’"à ce jour", le calendrier reste le même. « Le 26 avril, la réouverture des écoles en présentiel ; le 3 mai, la réouverture des collèges et lycées en présentiel ; et nous pourrons envisager ensuite un certain nombre d’allégements des mesures à partir de la mi-mai » a-t-il détaillé dans le quotidien breton.
