En France, l'épidémie de coronavirus semble ralentir mais l'équilibre reste fragile. Car en parallèle de la vaccination, la menace des variants fait courir le risque de voir naître une épidémie dans l'épidémie comme ce fut le cas avec la souche anglaise désormais prédominante en France. Au cœur des inquiétudes, on retrouve le variant indien, déjà détecté à plusieurs reprises dans le pays.
Et quid de l'Île-de-France ? Fin avril, Remi Salomon, président de la commission médicale d'établissement de l'APHP, a partagé les données de géodes indiquant une hausse de la proportion de suspicion de variants brésilien et sud-africain en région parisienne. En 10 jours, leur part a doublé. Une hausse relativement faible mais qui demeure inquiétante. Et pour cause, selon Remi Salomon celle-ci pourrait être attribuée à l'arrivée du variant indien en France, qui pour l'heure n'a pas été officiellement détecté. Néanmoins ce mardi 27 avril 2021, le ministre de la santé Olivier Véran affirme que la souche indienne n'a pas été identifié en France métropolitaine jusque là.
Pas de variant indien à l'horizon non plus au lundi 3 mai 2021. Interrogé par La République de Seine-et-Marne, le directeur de l'Agence Régionale de Santé d'Île-de-France, Aurélien Rousseau, indique cependant que la chasse est lancée : « Il n’y en a pas pour le moment, mais nous avons lancé une traque pour étouffer sa progression quand des cas viendront à être détectés ». Pour lui, la détection du variant indien en région parisienne n'est qu'une question de temps. " Nous avons des suspicions de cas, mais elles sont bien évidemment traitées. Cette mutation nécessite un séquençage complet."