Après le grand débat national, le Grenelle de l'environnement ou le Beauvau de la Sécurité, place aux États généraux de la justice. Toujours à la recherche du grand bouleversement symbolique de sa mandature, le président Emmanuel Macron annonce ce samedi 5 juin le "lancement des États généraux de la justice". Forcément, l'Élysée confirme dans un communiqué le "profond attachement" du président Macron à la "séparation des pouvoirs".
Pourtant, police et justice ne font pas bon ménage ces dernières semaines.Manifestation de policiers, justice pénale décriée par les forces de l'ordre ou les élus politiques de tous bords : le Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti est sur tous les fronts. Pour mener à bien une réforme profonde de la justice et des rapports avec la police, l'ancien avocat peut compter sur le soutien de Gérald Darmanin, lui-même encore empêtré dans le Beauvau de la Sécurité, une formule peu ou prou similaire dont l'objectif est de réformer durablement la police.
Concrètement, le chef de l'État souhaite que "le Garde des Sceaux rende compte chaque année au Parlement de la politique pénale du gouvernement", indique l'Élysée dans un communiqué. Pour l'heure, les détails concernant ces États généraux n'ont pas encore été communiqués. Ainsi, Éric Dupond-Moretti devrait faire des annonces à ce sujet dans les prochains jours.
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