Alors que les deux derniers étés ont été perturbés par la crise sanitaire, de nombreux Français se réjouissent à l’idée de pouvoir de nouveau partir à l’étranger. Seulement voilà, plusieurs mouvements sociaux menacent les vacances estivales des futurs voyageurs.
Ainsi, après un premier mouvement social lancé le 9 juin dernier, les syndicats des salariés de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle ont voté pour reconduire cette grève à partir du vendredi 1er juillet.
Grève à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle ce 1er juillet 2022
Les syndicats des salariés de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle préparent un nouveau mouvement de grève ce vendredi 1er juillet 2022, à la veille des premiers départs en vacances. Les organisations demandent une hausse des salaires. [Lire la suite]
Et la grève semble s’étendre à d’autres secteurs aériens, puisque les personnels navigants de trois bases françaises de Ryanair ont déposé un préavis de grève illimité pour cet été. Plus concrètement, les salariés des bases françaises de la compagnie aérienne low-cost situées à Beauvais, Marseille et Toulouse lancent un appel à la grève illimitée, ciblant en priorité le pont du 14 juillet 2022, ainsi que les vagues des grands départs en vacances.
"Les dates auxquelles nous appellerons à cesser le travail seront communiquées en temps voulu à la compagnie. Il est cependant clair qu’en ligne de mire seront le pont du 14 juillet ainsi que les vagues de départs et d’arrivées des vacances des estivants" explique le syndicat national du personnel navigant commercial dans un communiqué.
Et cet appel à la grève pourrait ainsi menacer de nombreux vols cet été à destination du Sud de l’Europe, comme le Maroc, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, ou encore e Portugal. Des vols vers l’Angleterre, l’Irlande et l’Écosse pourraient eux aussi être perturbés.
Avec le lancement de ce mouvement social, les salariés de Ryanair comptent bien faire entendre leurs voix et réclamer notamment une revalorisation salariale. "Face à une compagnie qui ne respecte pas le droit du travail, et sans que les Inspections du Travail de Toulouse, Marseille et Beauvais ne lèvent le petit doigt. Face à une compagnie qui ne respecte pas le code de l’aviation civile, notamment les temps de repos, et cela avec la complaisance de la Direction Générale de l’Aviation Civile. Face à une communication mensongère de la Direction envers ses salariés concernant l’avancement des négociations, le SNPNC-FO se voit dans l’obligation d’utiliser son seul moyen d’action, la grève" écrit le syndicat dans ce même communiqué.
Ce mouvement social touche aussi d’autres pays européens comme l’Espagne où les personnels navigants de Ryanair sont appelés à faire grève du 24 au 26 juin, puis du 30 juin au 2 juillet 2022.