"Il y aura forcément des lignes qui ne pourront pas être assurées", annonce Jean-Marc Rivera, délégué général de l’Organisation des transporteurs routiers européens. Ce dernier indique à l'AFP que la pénurie de chauffeurs est due à la mise à l’arrêt de l’activité durant l'épidémie, où les employés ont souvent changé de métier. De plus, les syndicats dénoncent une responsabilité des régions, qui proposent des appels d'offres qui ne sont pas suffisants. Patrice Cos, secrétaire général de FO-Transports, explique que les chauffeurs sont "payés au smic alors qu’ils font une amplitude horaire de 12 ou 13 heures pour quatre heures de travail effectif et gagnent 800 euros par mois".
Pour pallier à ce manque, les entreprises du secteur tentent de recruter des profils différents, avec plus de femmes, des réfugiés, ou bien des séniors et anciens militaires.