Le gouvernement signe la fin des arrêts de travail remboursés, dès lors qu'ils sont délivrés en téléconsultation, par un praticien qui n'est pas votre médecin traitant. Gabriel Attal, ministre des comptes publics, a justifié auprès du Journal du Dimanche ce déremboursement pour "éviter que certains enchaînent les consultations en ligne jusqu’à trouver celui qui voudra bien leur délivrer un arrêt maladie". Cette mesure fait partie du projet de budget de la Sécurité sociale, cette dernière étant en large déficit.
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Le ministre évoque une perte de près "de 100 millions d’euros l’an dernier", à cause de cette explosion d'arrêts maladie, délivrés notamment pendant la période du Covid-19. Il ajoute que les fraudeurs devront, en plus d'une amende, régler leurs frais de dossier, car "les Français en ont marre de payer pour eux". La loi permet également de renforcer "les pouvoirs des cyber-enquêteurs de la Sécurité sociale", qui pourront traquer les professionnels réalisant trop d'arrêts maladie en visio, notamment ceux qui ne les déclarent pas.
Mise en place pour lutter "contre la fraude sociale", cette mesure risque pourtant de poser problème pour les citoyens habitant dans des déserts médicaux, où les médecins traitants ne courent pas les rues.
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