Après de nombreuses manifestations et appels au boycott, le stationnement payant des deux-roues motorisés est entré en vigueur à Paris le 1er septembre dernier. Plus d'un mois plus tard, seuls 40 % des usagers acceptent de payer, un bilan "encourageant", d'après la mairie de Paris. À titre de comparaison, le stationnement payant des voitures est respecté à 80 %.
En cas de non-respect du stationnement payant, les usagers encourent des forfaits post-stationnement (qui remplacent les contraventions) dont le montant peut aller de 25 à 37,5 euros.
En plus de la méfiance des usagers vis-à-vis de cette nouvelle loi, de nombreux motards ont mis du temps avant de voir leur véhicule enregistré dans la liste des tarifs préférentiels (pour ceux qui n'habitent pas à Paris, notamment). La raison, un engorgement des dossiers, durant le mois de septembre, qui a provoqué des retards, empêchant certains usagers d'en bénéficier à temps.
Pour le moment, 22 000 demandes de tarifs préférentiels ont été accordées, sur environ 100 000 utilisateurs. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire.
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