Neuf lycées parisiens vont fermer partiellement ou totalement d’ici à 2024. C’est ce qu’ont fait savoir Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, et le rectorat ce mardi 8 novembre 2022. La raison de ces fermetures d’établissements scolaires? La « baisse historique des effectifs des lycées de Paris », mais aussi la vétusté et le mauvais état de ces établissements, a expliqué Valérie Pécresse lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de ce conseil régional réuni à Saint-Ouen. Selon la présidente de la région Île-de-France, on dénombre environ 8.000 places vacantes aujourd'hui. D'ici à 2030, la région francilienne évoque une perspective de 12.000 places vacantes. C’est la raison pour laquelle un "regroupement" a été décidé.
Concrètement, 6 lycées professionnels et un lycée général fermeront leurs portes à la rentrée 2023. Deux autres lycées (un professionnel et un général) n’accueilleront plus d'élèves en 2024.
Alors, quels sont les établissements concernés par ces fermetures ? A la fin de cette année scolaire, le lycée général Georges-Brassens (75019) fermera ses portes, tout comme les lycées professionnels de Brassaï (75015), Armand-Carrel (75019), Suzanne-Valadon (75018), Charles-de-Gaulle (75020), le site de Charenton de Théophile-Gautier (75012) et le site Lucas-de-Nehou (75014).
Puis, en 2024, ce sera au tour du lycée professionnel Jacques-Monod (75005) et du lycée général et technologique François-Rabelais (75018) de fermer leurs portes.
Sans surprise, cette décision a rapidement été dénoncée par les syndicats, les parents d'élèves ainsi que les enseignants. Aussi, l’élue LR s’est justifiée en précisant que cette "restructuration" ne concerne que 780 lycéens sur 46.000 recensés à Paris. Valérie Pécresse a ajouté que les économies réalisées suite à cette décision permettront de "dégager des moyens" afin de déployer des lycées en banlieue où les effectifs ne cessent d'augmenter. Aussi, la région Île-de-France - en charge des lycées - prévoit l’ouverture de 11 lycées et de 6 extensions d'ici à 2028. De son côté, Christophe Kerrero, le recteur de la région académique d'Île-de-France et de l'académie de Paris, a promis que ce "regroupement" n'entraînera "aucune fermeture d'offre de formation".
