Les négociations à venir entre les syndicats et les dirigeants de la SNCF devraient être décisives concernant l'organisation des fêtes de fin d'année. Ce 7 décembre 2022, les différents groupes de la compagnie ferroviaire doivent se réunir pour discuter et négocier les conditions de travail des salariés. En marge de cette rencontre, une grève nationale s'organise.
« Dans un contexte d’inflation qui ne cesse de progresser, les organisations syndicales CGT, Sud-Rail et CFDT, considèrent que le compte n’y est pas pour l’année 2022. (...) C’est pourquoi les organisations syndicales CGT, SUD-Rail et CFDT revendiquent [une] augmentation générale des salaires, la rétroactivité au 1er janvier 2022 des mesures annoncées lors de la table ronde du 6 juillet dernier, la réévaluation de l’indemnité de résidence, la révision à la hausse de l’enveloppe allouée aux EVS, l'octroi d’un véritable 13e mois pour l’ensemble des cheminots, la reconnaissance de l’expertise, de la qualification et de l’ancienneté des cheminotes et des cheminots tout au long de leur carrière », indique la CGT dans un communiqué.
Cette grève, organisée début décembre, pourrait être le début d'un mois de lutte et de revendications. Une lutte qui débute dès le 2 décembre, avec une grève des contrôleurs de la SNCF, pendant ce premier week-end.
Selon des informations de BFMTV, les contrôleurs pourraient de nouveau se mettre en grève lors des moments cruciaux de cette fin d'année. Des préavis de grève auraient été déposés, et des mouvements sociaux seraient en préparation sur les périodes du 23 au 26 décembre, et du 30 décembre au 2 janvier, soit autour de Noël et du jour de l'An.
Au micro de BFM Business, le secrétaire général de l'UNSA-Ferroviaire, Didier Mathis, indique que le lancement effectif de ces grèves « dépendra des négociations à venir. » Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots, explique à l'AFP : « On attend une prise de conscience de la direction sur la condition spécifique des contrôleurs », qui dénoncent des conditions de travail dégradées.
Les voyageurs pourraient donc voir leur train annulé cette fin d'année, si les négociations ne sont pas jugées satisfaisantes pour les syndicats impliqués.
