Il y a quelques semaines, on vous parlait d'un masque "auto désinfectant", le Pro Mask de Livinguard, qui détruit virus et bactérie avec des polypropylènes qui concentrent une grande densité de charge positive et permet, d'après son fabricant, de "faire exploser la charge et la paroi cellulaire du coronavirus et autre bactérie comme un effet d'aimant."
De son côté, Sonovia, société israélienne, propose un masque antivirus augmenté en nanoparticules d’oxyde de zinc via sonication. Les particules sont incorporées par des ondes sonores, jugées plus puissantes. "Au contact du virus avec les nanoparticules, il y a une réaction qui détruit de la bactérie ou du virus" détaille Aaron Garzon, le directeur des recherches de Sonovia.
Chez Sonovia, on se targue de proposer un masque antiviral qui peut durer 55 semaines, contre 30 semaines pour Livinguard, les deux à raison d'un lavage nécessaire par semaine. Cependant, la technologie employée comporterait des risques selon les dirigeants de Livinguard. Sur leur site, on peut lire : "Certains masques prétendent être antiviraux et reposent sur des produits chimiques tels que le chlorure de benzalkonium ou des technologies à base de métaux tels que l’argent, le cuivre ou le zinc. Connues sous le nom de technologies de libération ou de « lixiviation », elles ne sont pas liées définitivement à la surface du textile et peuvent donc se retrouver sur la peau ou, de manière plus inquiétante, être inhalées ou avalées."
Sonovia précise que "les tests de cytotoxicité, effectués dans le laboratoire Hygcen agréé par l’Union européenne en Autriche, ont révélé une vitalité cellulaire de plus de 70 % par rapport au masque témoin". Le succès est, lui, au rendez-vous. À tel point que Sonovia pense se lancer en bourse, avec une cotation à 50 millions de dollars au NASDAQ. Après la vague de demande de masque anti covid, la société se voit bien réaliser des tapis, des vêtements, voire des hijabs pour les pays arabes.
Reste que les SonoMask de Sonovia ne possèdent pas la certification européenne dispositif médical de classe 1. Une certification qui offrirait une garantie de plus pour ces masques vendus 45 dollars l'unité sur internet.