Détecter cette mutation du virus n'est pas facile : les centres de dépistages ont besoin pour cela d'utiliser des machines comme Thermo-Fischer, qui peuvent déceler la mutation d'une protéine. Pour confirmer ce résultat, il faut ensuite envoyer l'échantillon aux centres nationaux de référence de l'Institut Pasteur, à Paris et Lyon. Là-bas, ils effectuent un séquençage, un procédé qui s'étend sur plusieurs jours.
La menace de ce variant est prise très au sérieux : c'est désormais l'ARS qui supervise les opérations de "contact tracing" en cas de contamination au virus anglais. L'agence francilienne dévoile au Parisien que « les cas possibles ou probables sont désormais d'emblée considérés comme des cas confirmés jusqu'à la levée de doute par le séquençage. »
Pour faciliter le dépistage, l'ARS a équipé ses centres d'Île-de-France de machines Thermo-Fischer. De plus, tous les tests positifs détectés dans les aéroports qui arrivent en France sont à présent doublés d'une analyse Thermo-Fischer, afin de trouver et isoler les cas le plus rapidement possible.