Alors que le gouvernement vient d’autoriser les médecins à vacciner les 50-64 ans avec comorbidités dès le 25 février, l’Agence régionale de Santé d’Ile de France vient d’annoncer une politique du « aller vers » les publics les plus éloignés de la vaccination contre le coronavirus. Avec une exigence : « éviter de créer des inégalités et répondre aux inégalités existantes. » Et pour ce faire, l’ARS Île-de-France va désormais dédier un certain nombre de vaccins pour les personnes les plus exclues de la région, en respectant évidemment les règles de priorité !
En premier lieu donc, 50 000 doses seront proposées aux personnes âgées éloignées de la vaccination, car habitant en résidences autonomie, et aux personnes âgées isolées à domicile, ayant peu de moyens pour se rendre en centre de vaccination, ainsi qu’aux personnes âgées en foyers de travailleurs migrants et aux personnes âgées précaires ou très isolées géographiquement.
Concrètement, la Sécurité Sociale (CPAM) identifie ces personnes âgées grâce aux données de santé connues, en cherchant celles qui consultent le moins souvent possible et qui n’ont pas vu de médecin depuis longtemps, et les personnes qui sont à risque à cause de certaines maladies de longue durée. Les villes et collectivités locales peuvent aussi participer à cette identification. Une fois contactées, les personnes se voient proposer des rendez-vous à côté de chez elles, et même à domicile.
On rappelle que 310 928 personnes avaient été vaccinées en Île-de-France ce lundi 15 février.