Alors que Jean Castex doit tenir une conférence de presse ce jeudi 25 février 2021, l’Institut Pasteur a publié une nouvelle étude ce mercredi. Selon cette étude, la campagne de vaccination en France ne permettra pas, à elle seule, d’échapper à un bond des hospitalisations à un niveau supérieur au pic de la première vague. La raison ? La progression des variants, en particulier du variant anglais. Alors que l’Inserm indiquait que le variant britannique du Coronavirus pourrait devenir "dominant" en France, entre la fin du mois de février et la mi-mars 2021, l’Institut Pasteur estime que la mutation anglaise serait majoritaire à 56% dans le pays à compter du 1er mars. Selon les modélisations des chercheurs, ce taux devrait atteindre les 91% un mois plus tard.
Malgré la campagne de vaccination en France, l'Institut Pasteur s'attend donc à ce que la situation reste "compliquée sans réduction supplémentaire des taux de transmission". Mais il prévoit toutefois "avoir 28% d'hospitalisations en moins au 1er avril, et 46% au 1er mai" par rapport à un scénario où le vaccin n'existerait pas.
Alors, quelles solutions sont à mettre en place pour éviter cet éventuel bond des hospitalisations ? Simon Cauchemez, responsable des modélisations mathématiques des maladies infectieuses à l'Institut Pasteur, évoque entre autres le couvre-feu, déjà en vigueur en France. Selon l’Institut, "atteindre des réductions importantes du taux de transmission permettrait d'écraser la dynamique de l'épidémie et d'avoir un redémarrage plus tard, à un moment où plus de monde sera vacciné".
Covid : 17% des plus de 20 ans ont été contaminés en France selon l'Institut Pasteur
L'Institut Pasteur publie une étude à propos de la proportion de la population ayant déjà été infectée au Covid-19 depuis l'arrivée du virus en France métropolitaine. À partir des données sur le nombre de personnes hospitalisées par région et par tranche d'âge, 17% des adultes de plus de 20 ans auraient été infectés au Sars-CoV-2. [Lire la suite]