Covid : le point sur les deux traitements développés par Pfizer contre le virus

Par Laurent de Sortiraparis · Publié le 28 avril 2021 à 14h30
Deux traitements contre la Covid à l'étude, aux premiers résultats encourageants... C'este ce qu'annonçait David Lepoittevin, directeur de Pfizer France vendredi 9 avril, indiquant que l'un se présentait sous forme orale, et l'autre par voie intraveineuse. Deux médicaments qui, si les essais concluent à une efficacité, viendraient compléter l'arsenal existant dans la lutte contre le coronavirus. On fait le point !

De quoi compléter l'arsenal anti-Covid actuellement en place pour lutter contre la maladie... David Lepoittevin, directeur de Pfizer France, annonçait vendredi 9 avril à nos confrères du Parisien que deux traitements contre le coronavirus étaient actuellement à l'étude au sein du laboratoire américain. Le premier se présenterait sous forme orale, tandis que le second serait administré par intraveineuse.

"Ces traitements candidats antiviraux, l'un sous forme orale, l'autre administré par voie intraveineuse, sont encore à une phase très précoce de leurs développements", explique-t-il. Et de poursuivre : "Les résultats encourageants in vitro de la forme orale nous ont décidés à lancer rapidement une étude clinique sur des adultes sains pour évaluer la dose et la tolérance de ce médicament".

Concernant le traitement oral, le laboratoire a par ailleurs annoncé la mise en route d'un essai clinique, comprenant 60 volontaires pour sa première phase, dans deux de ses établissements, l'un en Belgique, l'autre aux États-Unis. Un traitement qui, si les résultats sont concluants, pourrait être commercialisé après autorisation des régulateurs d'ici la fin de l'année.

Un laboratoire sur tous les fronts également, comme le rappelle David Lepoittevin : "Nos chercheurs ne relâchent pas leurs efforts", poursuit-il. En plus des deux traitements à l'étude, Pfizer continue la production soutenue de son vaccin, pour les livrer dans le monde entier. En France, pour aider à la diffusion du vaccin sur le sol européen, le laboratoire avait annoncé produire son produit dans une usine allemande, pour ensuite être conditionné en France, au sein de Delpharm, entreprise spécialisée dans la mise en flacon de produits pharmaceutiques.

À noter également que lors de cet entretien, le directeur de Pfizer France en a profité pour faire une mise au point sur l'annonce d'un retard de livraison en mai prochain, non avéré : "Ce n’est pas un retard, c’est une question d’interprétation du calendrier", explique-t-il. Et de continuer : "Nous livrons la France tous les mardis et l’État comptabilise les livraisons le jour précédent, le lundi. Pour la dernière semaine de mai, le 31 étant un lundi et le 1er juin, un mardi, pour l’État, elles sont rattachées à mai et à juin pour Pfizer. Voilà l’explication". Et de conclure : "Ce que je peux vous dire, c’est qu’on a un engagement contractuel, signé, que l’on respecte. Notre objectif était de livrer 27,7 millions de doses, entre avril et juin. Non seulement nous serons complètement dans les temps, mais nous fournirons même 29,5 millions de doses".

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