Depuis le 21 juillet dernier, le pass sanitaire est obligatoire dans les lieux accueillant plus de 50 personnes, parmi lesquels les salles de cinéma, les salles de sport, les salons, les lieux de loisirs et de culture. Quelques jours plus tard, le 9 août, le pass sanitaire était étendu aux bars et aux restaurants, aux grands centres commerciaux sur décision préfectorale, mais aussi aux hôpitaux, urgences exclues.
Et alors que depuis le 30 août, le pass sanitaire est également imposé aux salariés des lieux sus-cités, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé, lors de son point presse du 26 août dernier, que le pass sanitaire, prévu pour durer jusqu'au 15 novembre prochain, pourrait bel et bien être prolongé passée cette date si la situation sanitaire ne s'améliore pas.
D'après une note rédigée par le Centre de veille du ministère de l'Intérieur et consultée par le Figaro, les forces de l'ordre - gendarmes et policiers - ont réalisé 179 000 contrôles et 1331 verbalisations depuis l'entrée en vigueur du pass sanitaire le 9 juin dernier.
Pour rappel, les personnes ne disposant pas d'un pass sanitaire valide dans un lieu où ce dernier est nécessaire risque une amende minimum de 135€. Si l'infraction se répète au moins trois fois dans un délai de 30 jours, l'amende peut grimper jusqu'à 3750€ et 6 mois d'emprisonnement. Par ailleurs, une personne qui utilise le pass sanitaire d'une connaissance risque une amende de 750€ (descendue à 135€ si elle est réglée rapidement), et de 1500€ en cas de récidive sous 15 jours.