Une étude américaine du CDC, principale agence fédérale de santé publique des Etats-Unis, indique que le variant Delta du Covid-19 ne provoquerait pas plus de cas graves chez les enfants et les adolescents. Une constatation plutôt rassurante, alors que la rentrée scolaire inquiète par son potentiel épidémique.
Cette étude couvre les données d'environ 10% des patients hospitalisés, de début mars à mi-juin et de mi-juin à fin juillet, lorsque le Delta est devenu dominant aux Etats-Unis. Si le taux d’hospitalisation chez les enfants et adolescents de 0 à 17 ans a été multiplié par cinq depuis l'arrivée du nouveau variant, "la proportion d’enfants et adolescents hospitalisés pour maladie grave était similaire avant et pendant la période durant laquelle Delta était dominant". En effet, le nombre d'enfants présentant un cas sévère de la maladie est resté bas et la mortalité minime.
Les données recueillies par le Centre de prévention et de lutte contre les maladies démontrent que les vaccins protègent toujours les adolescents contre le Delta. Par ailleurs, une autre étude estime que la vaccination des adultes permet d'éviter aux enfants la contamination. Rochelle Walensky, la directrice des CDC, signale que "plus d’enfants attrapent le Covid-19 parce que la maladie circule plus", mais également que "la vaccination fonctionne" et qu'il "n’y a pas eu d’accroissement de la sévérité de la maladie chez les enfants".