Alors que les enfants reprennent le chemin de l'école ce 8 novembre, une mauvaise nouvelle vient les accueillir : le retour du masque dans les salles de classe de primaire. Avec le rebond de l'épidémie de Covid-19, 39 départements, dont le taux d'incidence est au-delà de 50 pour 100 000 habitants, rendent de nouveau obligatoire le masque à l'école.
Masque obligatoire à l'école : la liste des 61 départements concernés ce lundi 8 novembre
Alors que la situation face à l'épidémie de coronavirus s'était améliorée en France, les cas de covid se multiplient à nouveau dans le pays. Aussi, le ministère de l'Éducation a annoncé le retour du port du masque obligatoire dans les écoles primaires de 39 départements et, ce, à compter de ce lundi 8 novembre. Au total, 61 départements sont donc concernés par l’obligation du port du masque à l'école dès ce lundi. Voici la liste. [Lire la suite]
Ce taux d'incidence implique un protocole sanitaire scolaire qui passe du niveau 1 au niveau 2 et un véritable retour en arrière, difficile à comprendre et à accepter pour les enfants et leurs parents. Comment leur expliquer le retour du masque à l'école ? Agnès Pargade, pédopsychiatre, proposait au Parisien d'évoquer le retour de l'hiver, qui implique qu'à cause du froid, on ne peut pas aérer les salles de classe et que les microbes en profitent. Elle évoque également les avantages du masque à proposer aux enfants, comme "nous tenir chaud au bout du nez durant les périodes froides".
Les masques seront à la charge des familles, ils ne seront pas distribués dans les écoles. C'est donc aux parents d'en procurer à leurs enfants avant d'aller à l'école, comme un nouvel outil dans le cartable. Nouveau changement pour les élèves, le passage au niveau 2 du protocole implique de reprendre les entrées dans les écoles, les récréations, et les déjeuners en décalé. Cela a pour but de limiter le brassage entre les différents groupes.
Plus difficile encore, expliquer aux enfants ces changements et ces retours en arrière multiples en fonction des chiffres de l'épidémie. Le risque étant qu'ils aient le sentiment que l'on ne sortira jamais de cette crise. L'important est donc de les rassurer et de ne pas donner de dates quand à une potentielle résolution de la crise, afin d'éviter des déceptions. Le taux d'incidence, actuellement stable ou en augmentation dans toutes les régions, risque encore de nous réserver des surprises à l'avenir.