Serait-ce le signe que l'épidémie de Covid-19 prendra bientôt fin ? Le variant Omicron est bien différent de ses prédécesseurs, ses agissements conduisent les scientifiques à penser que la pandémie pourrait bientôt enfin être maîtrisée et arrêtée. Certes, Omicron est extrêmement contagieux : pendant les fêtes de fin d'année, le nombre de personnes testées positives au virus a battu des records. Pour autant, cette version du virus n'est pas très dangereuse. Selon le Professeur Yazdan Yazdanpanah, membre du Conseil scientifique, ce variant serait même « de 50 à 80% moins sévère. »
Invité sur le plateau de BFMTV dimanche 2 janvier 2022, le scientifique a assuré que les nouvelles mesures mises en place par le gouvernement étaient justifiées, au vu de la situation sanitaire actuelle. « On est devant des éléments complètement différents de ceux d'avant, donc il faut s'adapter », a assuré l'expert.
Yazdan Yazdanpanah estime notamment que les règles d'isolement mises en place depuis ce début janvier sont adaptées à l'évolution constatée de cette épidémie. « On ne fait pas ça uniquement pour des raisons économiques ou pour l'absentéisme. On le fait aussi parce qu'on est devant un variant, qui, on le sait maintenant, est moins sévère que les variants précédents : de 50 à 80% moins sévère. On est devant un variant qui a une durée, avant l'apparition des symptômes, qui est passée de cinq à trois jours. On est devant une population, si on prend les plus de 12 ans, qui a reçu à 90% deux doses de vaccin », justifie le scientifique.
Le membre du Conseil scientifique approuve également la nouvelle mouture du protocole sanitaire dans les écoles. Pour lui, les tests de dépistage fréquents des enfants sont importants, afin de pouvoir isoler rapidement les enfants contagieux et limiter la propagation du virus.
Ce nouveau protocole implique la réalisation de trois tests (un PCR ou antigénique, puis deux autotests) sur chaque enfant, dès qu'un cas de Covid-19 se déclare dans une classe. Une mesure considérée excessive par certaines familles et les syndicats, qui anticipent un deuxième trimestre ardu : « on va passer notre temps à vérifier qui a son test [...] Ça va être très compliqué », grognent-ils sur France Info.