Alors que plusieurs pays, à l'instar de l'Autriche, se sont déclarés favorables à la généralisation du port du masque de protection FFP2, allant même jusqu'à le rendre obligatoire en extérieur, Olivier Véran a annoncé lors d'une audition au Sénat, ce lundi 10 janvier 2022, que les autorités sanitaires françaises n'allaient pas suivre le même chemin.
"L'avis du HCSP (le Haut Conseil de la Santé Publique, NDLR) n'irait pas vers une extension du port du FFP2." a déclaré le ministre de la Santé, bien que celui-ci, notamment utilisé par les soignants, soit considéré comme plus protecteur que les autres types de masques de protection (chirurgicaux ou en tissu) face au variant Omicron, lui-même plus transmissible que les variants précédents.
En effet, alors qu'aucune étude scientifique n'avait alors démontré qu'une généralisation du port du masque FFP2 avait un impact positif sur l'épidémie à l'échelle de la population, l'Exécutif a demandé son avis au Haut Conseil de la Santé Publique. Et ce dernier s'est montré défavorable à l'extension du masque FFP2 à l'ensemble de la population française.
"On est assez loin d'après le HCSP d'étendre le FFP2 à d'autres catégories professionnelles (que les soignants)." a déclaré le ministre. De même, "y compris dans le milieu des soignants", le masque FFP2 est recommandé à ceux "qui sont aujourd'hui considérés comme à risque parce qu'exposés à des gouttelettes." a précisé Olivier Véran.