A l'issue du Conseil des ministres, ce mercredi 9 février 2022, au cours duquel l'Exécutif a débattu de la marche à suivre concernant la situation sanitaire en France, Gabriel Attal a évoqué la fin du pass vaccinal, au cours d'une conférence de presse. D'après le porte-parole du gouvernement, le gouvernement estime qu'il existe des "raisons d'espérer" que "fin mars-début avril nous puissions lever le pass vaccinal", en raison de l'amélioration de la situation sanitaire.
"Il y a un début d'amélioration à l'hôpital et il y a des projections, des modélisations qui peuvent nous laisser espérer qu'à horizon fin mars début avril, la situation soit suffisamment détendue à l'hôpital pour que nous puissions lever le pass vaccinal. La baisse franche, nous y sommes. Il y a des raisons d'espérer qu'à cet horizon de temps, la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ses ultimes mesures. On a toujours dit que ces mesures seraient levées dès lors que la situation sanitaire le permettrait." a-t'il déclaré.
Invité de BFMTV, la semaine passée, pour discuter de la situation sanitaire en France, Olivier Véran estimait également que "le pire est dernier nous." "On est en train d’arriver à un pic d’hospitalisations (...) nous avons dépassé le pic des réanimations depuis une dizaine de jours." avait-t'il détaillé.
Concernant le pass vaccinal, le ministre de la Santé avait annoncé qu'il pourrait prendre fin avant le mois de juillet prochain. "Le pass vaccinal aura une fin, il est probable que cette fin soit bien avant le mois de juillet vu la dynamique actuelle. Quand il n’y aura plus un soin déprogrammé dans notre pays, l’utilité du pass vaccinal pourra être questionnée." avait-t'il précisé, soutenant tout de même l'importance de ce dernier : "On a fait le pass vaccinal parce qu’on n’avait pas le choix. Il y a eu un million de Français qui jusqu’ici ne se faisaient pas vacciner, qui ont décidé de se faire vacciner. Ce sont des vies sauvées."
Par ailleurs, le ministre estimait également possible une levée prochaine de l'obligation du port du masque en intérieur. "Si l’épidémie suit son cours avec la baisse d’Omicron, ce sera au printemps." avait-t'il indiqué. La question de la 4e dose n'avait, quant à elle, toujours pas été complètement éludée par le gouvernement. "C’est possible, mais pour l’instant, il n’est pas question de 4e dose. Une 4e dose boosterait l’immunité, mais ça ne ferait de sens que si vous êtes face à un virus qui pourrait vous rentre très malade, ce qui n’est pas le cas avec Omicron."
