Au mois de décembre dernier, alors que le ministère de l'Intérieur recensait quelques 192 000 faux pass sanitaires, Olivier Véran annonçait la mise en place prochaine d'un statut de repenti à destination des personnes faisant usage d'un faux pass sanitaire mais souhaitant, après réflexion, se faire finalement vacciner contre le Covid.
Le ministre de la Santé avait alors déclaré souhaiter "que quelqu'un qui bénéficierait d'un faux document puisse se mettre en règle et qu'il y ait abandon des poursuites" car "l'urgence c'est que les gens se vaccinent, soient protégés." Il avait ainsi annoncé travailler conjointement avec le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, sur un "système de repentis" qui permettrait aux détenteurs d'un faux pass sanitaire de ne pas être poursuivis en justice s'ils décident de se faire vacciner a posteriori.
C'est désormais possible. Un document de la direction générale de la Santé transmis, ce lundi 14 février, à l'ensemble des professionnels de santé, annonce que les repentis peuvent dès à présent se rendre dans un centre de vaccination afin de se faire vacciner, le tout sans risque de poursuites judiciaires. Cette venue dans un centre permettra "l'annulation administrative" du faux pass sanitaire du repenti, sans signalement, par les responsables des centres de vaccination, aux forces de l'ordre.
