Paris 2024 : quels vestiges reste-t-il des derniers Jeux Olympiques de 1924 dans la capitale ?

Par Graziella de Sortiraparis · Photos par Cécile de Sortiraparis · Publié le 19 juillet 2024 à 20h09
100 ans plus tard, les Jeux Olympiques seront de retour à Paris, en 2024. En 1924, plusieurs sites sont sortis de terre afin de subvenir aux besoins de la compétition, mais qu'en reste-t-il aujourd'hui ?

Hasard de l'histoire ou volonté de la ville de Paris, les Jeux Olympiques de 2024 auront lieu exactement 100 ans après ceux de 1924. À l'époque, le budget n'était pas aussi conséquent mais de nombreux sites ont été créés pour l'occasion. Depuis, la majorité ont disparu ou ont été laissé à l'abandon, mais il reste quelques vestiges de la compétition, dont un qui sera utilisé pour la deuxième fois à l'occasion de ces nouveaux Jeux Olympiques dans la capitale ! En 1924, il ne s'agissait que des 8e Jeux Olympiques de l'histoire, tandis que ceux que nous vivrons seront les 66e !

  • Le stade olympique de Colombes

Le stade olympique de Colombes a été construit à l'époque pour accueillir les athlètes. Le stade de 45 000 places avait alors accueilli les cérémonies d'ouverture et de clôture, les épreuves d'équitation, de football et de gymnastique. Agrandi depuis et renommé le stade Yves-du-Manoir, il a également été utilisé lors de la Coupe de Monde de 1938 et du championnat d’Europe d’athlétisme. En 1993, des tribunes ont disparu, trop anciennes, mais le Racing 92 a rénové le stade, qui peut dorénavant accueillir 14 000 personnes. Et c'est le seul site déjà existant qui va être utilisé à nouveau, avec cette fois les épreuves de hockey sur gazon en son sein.

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  • La piscine des Tourelles

Le bassin olympique, situé dans le 20e arrondissement de Paris et rebaptisé Georges Vallerey, a vu le record du nageur américain, Johnny Weissmuller, au 400m nage libre, en moins d’une minute, durant les Jeux Olympiques de 1924. Rafraichi en 1989, il accueille depuis près de 1500 personnes lors de meetings ou de championnats régionaux de natation.

  • Le fronton Chiquito de Cambo

Sport disparu de la compétition de nos jours, la pelote basque se jouait entre la France et l'Espagne en 1924. Pour l'occasion, un complexe avait été construit en plein air dans le 16e arrondissement, dont le fronton est toujours existant et sert encore de terrain de jeu pour les amoureux de ce sport à Paris. 

  • Le vélodrome de la Cipale

Le lieu existe depuis près de 120 et avait accueilli, avant 1924, les JO de 1900, dans le Bois de Vincennes. Renommé Jacques-Anquetil, le vélodrome n'est plus aux normes pour les compétitions officielles mais est utilisé aujourd'hui par le vélo-club des vétérans parisiens ainsi que pour les rencontres de rugby du Paris Université Club.

Parmi les infrastructures disparues, on retrouve le Vél' d'Hiv, qui accueillait alors les compétitions d’escrime, d’haltérophilie et de boxe. Détruit en 1959 après la tragédie de la Seconde Guerre mondiale, il est maintenant remplacé par des immeubles de bureau.

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