Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se rapprochent ! Et pour marquer une nouvelle étape, le Comité a dévoilé les mascottes de la compétition, des "Phryges", sous la forme de bonnets phrygiens rouges, avec deux pattes et des grands yeux ! Si l'annonce a parfois amusé, au vu de la forme des peluches, c'est surtout leur provenance qui a posé question. En effet, il a été révélé que la majorité de la production va s'effectuer en Chine, et non pas en France. Mais pourquoi le 100% made in France n'est-il pas possible pour ces mascottes ?
Ce sont près de 2 millions de peluches et autres goodies qui seront produits en Chine. Seule une petite partie, 20%, a pu être confiée à deux entreprises françaises : Gipsy et Doudou & Compagnie, pour encourager la relocalisation d'entreprises dans le pays. Le journal Ouest France indique que 200 000 mascottes seront fabriquées dans l'usine de Guerche-de-Bretagne, agrandie pour ce faire. Dans tous les cas, les matières premières et les préparations des pièces détachées auront lieu en Chine, mais le rembourrage, l'assemblage et la couture seront réalisés en France, concernant ces 20% de mascottes.
À l'heure actuelle, le pays n'est pas encore en capacité de produire le volume demandé de mascottes, dommage pour le savoir-faire français. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, estime que c'est un "problème" et aimerait "corriger le sujet", tandis que pour le ministre délégué en charge de l'Industrie, Roland Lescur, "c'est quand même mieux que rien". Cela s'explique aussi par la petite taille des mascottes, qui les rend plus difficiles à fabriquer, et qui demande plus de temps de travail. Sans oublier la différence de coût entre les peluches made in France, à 49,90 euros, contre 34,90 euros pour la version chinoise.
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