Le Palais de Tokyo à Paris, vous connaissez ?
Dans le cadre d’un programme de développement, et sous l’appellation " Chalets de Tokyo ", il s’exporte à l’étranger et notamment aux États-Unis pour une exposition temporaire.
Le Palais de Tokyo de Paris à Roswell, vous suivez ?
Tout le monde se souvient de l’incident de Roswell ?! Quand bien même vous
n’étiez pas né et personnellement je ne l’étais pas, cette histoire est
forcément arrivée jusqu’à vos oreilles. Les discussions d’ufologie sont certes passées de mode, l’intérêt suscité reste quant à lui, toujours intact. Mais soit, reprenons les choses depuis le début.
En juillet 1947, au Nouveau-Mexique, dans une ville proche de celle de Roswell,
un fermier retrouve sur l’un de ses terrains, des débris métalliques d’une
chose qu’il ne parvient pas à identifier. Brazel, le-dit fermier, décide d’en avertir
les autorités. Celles-ci s’intéressent bientôt
de très près au supposé disque volant. Ensemble, ils tentent sans succès une
reconstitution. Quelques jours plus tard, il est publiquement annoncé que les
morceaux appartenaient en fait à une sonde militaire...
Le doute subsiste néanmoins dans les esprits et le mystère reste entier.
Roswell, devenu phénomène de culte populaire ouvre un musée ; La rumeur alimente
toujours aujourd’hui ce sanctuaire de l’invérifiable.
Le Chalet de Tokyo a demandé à 9 artistes d’intervenir dans ce musée dans le
cadre d’une exposition temporaire ; 9 artistes dont la matière première se
base précisément sur la rumeur.
Le travail apporté par Renate Beckmann, Milena Calaverese, Chu Hai Fan,
Jin-Hyung Kim, Christian Leimer, Marco Leval, Nazih Mousiah, Elena Szymanski et
Dora Winter, interroge sur la construction et la propagation d’une croyance.
Si entre le 7 et le 31 août, vous vous trouvez au Sud du Nouveau-Mexique, alors c'est l'occasion de découvrir cette annexe du Palais de Tokyo et de vous faire votre propre opinion sur la question.