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· Publié le 5 septembre 2008 à 12h15
Péniche des peuples et des cultures du monde, Anako accoste en septembre à Paris. Conduite par l’ethnographe, cinéaste et conférencier Patrick Bernard, elle se veut à la fois porte-parole, caisse de résonance et symbole des peuples qu’on ne doit pas oublier… Embarquement immédiat !
Lieu privilégié de découvertes, de rencontres et d'échanges, la péniche proposera tous ces prochains mois aux visiteurs des projections de films documentaires et de fictions, des spectacles, des expositions, des séances de dédicaces, un café littéraire...
La programmation sera articulée autour de quatre grands axes :
- des projections-débats sous l'égide du prestigieux label Connaissance du monde et de Cap Monde, un jeune label alternatif ;
- des ciné-conférences consacrés aux productions ethnographiques Anako ;
- des films documentaires et de fictions africains ;
- des films pour les 6-12 ans, le mercredi après-midi, qui leur permettront de découvrir les enfants du bout du monde.
Des festivals ponctueront la programmation :
- le premier en septembre marquera les vingt ans de l'association Icra (commission internationale pour les peubles. Il sera suivi d'un festival dédié aux enfants avec les films de la collection « Grains d'homme - une journée d'enfance tout au bout du monde », consacrée aux enfants des peuples autochtones.
Enfin chaque mois à partir d'octobre, la vie de la péniche invitera un pays différent.
Le premier : la Mongolie. Outre une exposition en accès libre et gratuit et des documentaires, la péniche diffusera des fictions (Le dromadaire qui pleure, Le chien jaune, etc.), invitera des chercheurs du CNRS pour des conférences (cosmogonie mongole, art et musique mongols...), sans oublier les spécialités culinaires !
Et rendez-vous en novembre avec... l'Amazonie !
Patrick Bernard
Les communautés dites « autochtones », ou minorités indigènes, représentent quelque 4 % de l'humanité, et environ 6 000 ethnies. Convaincu qu'il faut se ressembler un peu pour parvenir à se comprendre, mais aussi être un peu différent pour s'aimer, Patrick Bernard a dédié son existence aux dernières touches de couleurs rebelles à l'uniformisation de la famille humaine : « Et si je m'intéresse aux derniers peuples sages, dit-il, ce n'est pas par simple curiosité, mais parce qu'ils véhiculent des valeurs humaines essentielles auxquelles la raison appelle à nous référer : la communion avec la nature, la solidarité, l'amour des enfants, le respect des anciens. Ils ont conservé une bonne part de la sagesse que nous avons perdue. Ce sont eux qui m'ont appris le vrai sens du mot civilisé. Il faut à tout prix préserver le petit jardin d'Eden qu'ils représentent. ».
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