Les États-Unis forment, on le sait bien, un pays de contrastes et de contraires. Extrêmement riche et arrogante, la première puissance économique du monde n'est pourtant pas le pays idyllique que l'on pourrait imaginer : une personne sur six vit sous le seuil de pauvreté, de nombreuses villes à l'instar de Détroit sont désertées et la cruauté du système américain ne cesse de s'accroître.
Voici donc la raison pour laquelle la directrice de la photographie de Time Magazine, Kira Pollack, a envoyé Joakim Eskildsen sur les routes des cinq états les plus pauvres des États-Unis. Le photographe danois avait déjà réalisé une série sur les Roms, présentant un travail à la fois très esthétique et très politique ; cette fois-ci, sur les routes du pays sublime que sont les États-Unis, il s'est passionné pour la lumière magique de certains endroits, autant que pour la documentation du quotidien des populations pauvres d'Amérique.
C'est donc aussi beau que tragique, aussi artistique que journalistique : Joakim Eskildsen ne laisse pas indifférent, bien au contraire. L'étonnante maîtrise de ses images laissent une empreinte indélébile dans le regard du spectateur, qui ne peut être que plus sensible aux réalités sociales des États-Unis après avoir vu un tel travail. Sublime.
Informations pratiques :
American realities de Joakim Eskildsen
À la galerie Polka
Du 20 avril au 21 mai 2016
Entrée libre
Horaires : 11h-19h30 du mardi au samedi
Dates et Horaires
Du 20 avril 2016 au 21 mai 2016
Lieu
Polka Factory
cour de Venise, 14 rue Saint-Gilles
75003 Paris 3
Tarifs
Gratuit
Plus d'informations
Horaires : 11h-19h30 du mardi au samedi